Actualité

Arrivée d’un troisième PCC 160 Crown.
Les deux précédents étaient des récents, fabriqués en Chine depuis la fermeture de l’usine américaine.
Celui-ci un peu plus ancien est un Crown d’origine fabriqué aux USA.
Voici reproduit ci dessous une grande partie de la publication pour les deux premiers PCC 160, elle est toujours pertinente.
Crown comme AKG appartenaient au groupe Harman.
Depuis le rachat de Harman par Samsung en 2017, le groupe a procédé a des restructurations parmi ses marques et ses usines.
Celui-ci a notamment fermé les usines de production AKG en Autriche et Crown aux USA au profit d’usines en Chine (le prix des micros n’a pas baissé pour autant).
AKG a récupéré les références micro de chez Crown et continue a les fabriquer sous le même nom et avec les mêmes caractéristiques techniques.
Un test rapide n’a pas permis de constater de différence sonore entre les PCC160 américains et les AKG chinois.
Page constructeur ici et notice pdf AKG ici; ancienne notice pdf Crown (plus complète) ici.
Micro statique classé dans les micros de surface.
Comme les PZM, il s’installe sur une grande surface plane telle que : sol, mur, table, panneau.
les photos avec deux PCC 160 montrent le CRown USA et le Crown AKG
Propriétés techniques
- Directivité: Supercardioïde (en fait demi-supercardioïde)
- Bass-Cut / Boost commutable
- Bande passante: 50 – 18000 Hz
- Sensibilité: 22 mV/Pa (-30 dBV)
- SPL max.: 120 dB
- Logement en métal
- Connextion sur fiche TQG 3 broches
- Dimensions: 170 x 80 x 20 mm
- Poids: 170 g
PCC : Phase Coherent Cardioïd « Cardioïde à cohérence de phase ».
Le switch trois positions pour le grave est placé sous le micro.
Petite connectique en mini xlr TQG3 fournie avec un câble adaptateur XLR de 5m.
Un peu d’histoire
1978, invention du PZM par Crown.
PZM : Pressure Zone Microphone, dont l’utilisation commerciale de l’acronyme a été protégée par Crown.
1980 début de la production des séries PZM
1986 commercialisation du PCC 160, toujours chez Crown, développé par Bruce Bartlett.
Bruce Bartlett a depuis fondé sa société Bartlett Audio avec laquelle il fabrique à la main des micros pour instruments acoustiques ainsi que sa version du PCC 160, voir ici.
Le studio possède deux Bartlett guitare et un mandoline.
Fabrication aux USA jusqu’à janvier 2010.
Depuis la fabrication s’est délocalisée en Chine, y compris après le rachat par AKG.
La fabrication et le son du micro n’ont pas changé depuis son début de production en 1985.
Technologie
Technologie proche des PZM développés par Crown avec ses fameux PZM 30 et PZM 6 D dont le studio possède respectivement deux et un exemplaires.
Sur les PZM, une mini capsule statique omnidirectionnelle est placée juste au dessus d’une plaque.
Elle reçoit ainsi en phase le son direct et le son réfléchi par la plaque posée au sol ou sur un mur.
Cela évite les effets de filtre en peigne (comb filtering en anglais) résultant du mélange du son direct et du son réfléchi par le mur ou le sol à proximité du micro.
Les PCC utilisent une mini capsule supercardioïde à la place de l’omni des PZM, ce qui améliore le gain avant larsen.
Sur le PZM, la capsule est parralèle à la plaque alors que sur le PCC elle est perpendiculaire à la plaque.
Explication très détaillée du principe des PZM & PCC (en anglais) par Crown ici.
On y trouve ce schéma des polarités des deux types de micros :
Utilisation
De part sa discrétion et son positionnement, il s’utilise beaucoup en théâtre, placé en bord de scène pour sonoriser le plateau.
Quelques uns sufisent, espacés de 1,5m.
Il est la référence en flamenco pour sonoriser les pieds sur les planchers.
Lorsqu’un plancher spécifique est monté, on en place un sous chaque dalle.
On peut ainsi en avoir plusieurs dizaines d’installés selon la taille du plancher.
Le PCC160 est devenu la référérence mondiale des micros de sol.
Captation d’évènements sportifs, sonorisation d’ensembles de voix ou d’orchestre, scotchés à l’intérieur d’un couvercle de piano à queue fermé (ou ouvert), les utilisations sont nombreuses.
L’utilisation dans le piano à queue fermé est particulièrement intéressante car on sait que des statiques placés ainsi sonnent « boxy » à cause justement des réflections trop présentes.
Le musicien Mark Darnell rapporte la sonorisation de grosse caisse (devant ou à l’intérieur) ou de contrebasse dans cette publication.
Depuis leur achat tout récent, ils ont été loués pour sonoriser des claquettes, et sonorisent des bols tibétains sur un spectacle pour enfants (avec le PZM 6D et le Sennheiser e901 du studio).
Cette technologie a donné naissance à d’autres micros tels que :
Shure SM91 puis Beta91
- Sennheiser e901
- Beyerdynamic TG D71
- Audio-Technica U85 et pro44
- etc
Liste complète des 164 micros du studio ici.
Quelques vidéos ci dessous après les photos.
Comparaison de 7 micros de surface dans une grosse caisse ou en conférence
Prise de son avec un PCC 160 au centre et un PZM 30D sur chaque côté pour cet ensemble de percussions.

Arrivée d’une Midas Venice 320 qui prend la place de la TAC Bullet 10/4/2.
Configuration
C’est la plus grande des Venice, 24 entrées mono et 4 entrées stéréo.
Malgré tout, ses dimensions restent modestes, 91 cm de large pour 57 cm de profondeur et avec un poids de 26 kg, elle est manipulable par une seule personne.
Il n’y a aucune difficulté à l’intégrer dans la régie du studio.
La console possède une égalisation 4 bandes avec deux semi-paramétriques pour les 24 canaux mono.
Une sortie direct out symétrique post-fader pour chaque canal mono.
Les quatre canaux stéréo ont quatres bandes d’égalisation fixes et pas de sortie direct out.
Ils peuvent être utilisés comme canal micro mono.
sorties :
- 4 sous-groupes
2 masters stéréo, A et B
- 6 auxiliaires, 2 pré-fader, 2 pré ou post-fader, 2 post-fader
Utilisation
Utilisation exclusivement pour la prise de son, le mixage se fait « in the box » au studio.
L’intérêt est de simplifier la mise en place des sessions d’enregistrement et de gagner du temps.
Pour utiliser la TAC, il fallait choisir les pistes où l’on voulait utiliser son eq, l’insérer via le patchbay puis adapter la sensibilité des convertisseurs de l’Antelope Orion 32+ Gen3 au niveau de sortie de la TAC.
Ces petites opérations ralentissaient l’installation déjà un peu longue quand on a une trentaine de micros avec des musiciens répartis dans plusieurs pièces.
L’utilisation d’une égalisation à la volée pendant une prise de son n’était pas possible.
La Venice est câblée par défaut, via des patchbays normalisés, entre les préamplis Aphex 1788 et les convertisseurs de la carte son.
Branchement dans l’entrée ligne et sortie par le Direct out (post fader) de chaque canal.
Tous les niveaux, sortie de préampli Aphex, gain d’entrée ligne Venice et sensibilité de convertisseur carte son ont été calibrés pour être cohérents tout au long de la chaîne.
Les Aphex sont pratiques pour cela, leur niveau de sortie est réglable par canal indépendamment du gain d’entrée.
Ainsi, à tout moment, par l’enclenchement du bouton « eq on » de la console, on peut insérer une égalisation sur les 24 premiers canaux de la session.
C’est un gain de temps et une souplesse d’utilisation accrue.
Les sorties master, auxiliaires et groupes de la console sont disponibles sur le patchbay.
Cela rend possible l’utilisation de compresseurs sur un mix (de batterie par exemple)
L’organisation des patches du studio permet d’insérer d’autres périphériques, compresseur ou égaliseur, avant ou après l’eq de la Midas Venice.
Voir l’article sur le câblage et les patchbays.
Préamplis
Les préamplis de la console restent utilisables si besoin mais bien qu’ils soient de qualité, ils souffrent de deux problèmes qui jusque là étaient un frein à l’utilisation de cette console :
Il n’y a pas d’inversion de phase et le bouton d’alimentation fantôme situé à l’arrière, à côté de la prise XLR n’est pas très accessible.
L’absence d’inversion de phase est rédhibitoire, notamment sur les multiples micros d’une batterie qui sont précisémment ceux où il y a le plus de chance d’égaliser à la prise.
L’utilisation des préamplis extérieurs contourne ces deux problèmes.
les Aphex 1788 du studio ont de nombreuses fonctions :
- peak-mètre par tranche
- limiteur
- action groupée sur plusieurs canaux, jusqu’à 8.
- inversion de phase
- alimentation fantôme
gain 65 dB, cranté par pas de 1 dB
- pad
- coupe bas
- mute
Coût et rapport qualité-prix
On touve cette console pour moins de 800€ d’occasion.
Le studio l’a acquise pour 750€, ce qui revient à une trentaine d’euros par tranche d’égalisation.
C’est imbattable.
Ces égalisations musicales n’ont pas la finesse sur la bande la plus haute des Yann Lu EQ 500 du studio par exemple mais on passe alors dans une autre gamme de prix.
Les différents modèles de Venice
Il existe trois gammes de Venice :
- Venice 160, 240 et 320
- VeniceF : VF16, VF24, VF32
- VeniceU : VU16, VU24, VU32
Le chiffre désigne le nombre d’entrées, sachant qu’elles ont toutes 4 canaux stéréo.
Venice 160 / VF16 / VU16 : 8 entrées mono et 4 stéréo soit 8+8 = 16
Elles ont toutes 6 auxiliaires et 4 sous-groupes.
Venice
Les Venice 160, 240 et 320 sont les premiers modèles sortis.
Conçus en Angleterre, ils ont été fabriqués en Allemagne de 2001 à 2010, dans l’usine Dynacord qui appartient au groupe Midas / Klark Teknik.
C’est la première console compacte fabriquée par Midas.
Elle a des Fader courts de 60 mm alors que la norme est de 100 mm.
VeniceF
Music Group (Behringer) rachète Midas en décembre 2009.
La fabrication des premières Venice est arrêtée, le nouveau modèle VeniceF est fabriqué en Chine jusqu’en décembre 2016.
Voici ce qui diffère par rapport au premier modèle :
- Interface Firewire.
- Faders 100 mm.
- Eq 4 bandes dont grave et aigu semi paramétriques et les deux mediums complètement paramétriques.
- Inversion de phase.
- switch 48v par tranche sur le dessus de la console
- Pad
- Switch d’insert avec voyant.
- Matrice 7×2
Direct out pré ou post eq avec un switcht mais pré-fader, ce qui est dommage en studio.
Il peut être passé en post fader en déssoudant et ressoudant un cavalier par voie à l’intérieur.
Son ventilateur est bruyant, ce qui peut être gênant en studio.
VeniceU
Sortie en 2013, également favriquée en Chine.
Ce qui diffère par rapport au premier modèle :
- Interface USB.
- Faders 100 mm.
- EQ 4 bandes toutes semi paramétriques
- Inversion de phase.
- switch 48v par tranche sur le dessus de la console
- Pad
- Tous les envois auxiliaires sont commutables pré ou post fader
- Pas de vu-metres pour les groupes et auxiliaires
- Direct out par défaut pré eq, configurable en post fader par jumper interne.
- Direct out sur l’entrée micro des canaux stéréo.
Comparaison des caractéristiques techniques
Voici un tableau qui reprend les caractéristiques techniques publiées dans les manuels.
Les trois ont des caractéristiques très proches mais on note quand même que le premier modèle a des spécifications légèrement meilleures.

Compresseur XQP 541 au format 500.
C’est un compresseur optique de type feedback conçu pour de la compression discrète.
Ratio fixe 3:1
Très simple, un potentiomètre de seuil, un potentiomètre de gain, un afficheur de niveau de compression à 10 segments et un bouton in.
A la manière d’un LA2A.
Le seuil fonctionne comme sur un DBX, on baisse le seuil de compression en tournant le potar dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Sur le LA2A, le seuil baisse / la compression augmente quand on tourne le potar dans le sens des aiguilles d’une montre.
Attaque douce et relachement rapide, ne pompe pas.
XQP ne fabrique plus ce compresseur.
XQP
Petite société artisanale composée de deux personnes, installée en Oklahoma aux USA, voir leur présentation ici.
Elle fabrique ses produits sur place, quelques modules 500 et des modules Color pour DIY.
Elle a aussi fabriqué des pédales de guitare.
Son déesseur semble avoir eu un certain succès.
Ses premiers modules 500 étaient équipé de cette poignée bien pratique pour entrer et sortir le module du chassis.
Compressions feedback et feed forward
Ici un article en anglais qui en explique les principes.
Les compresseurs sont classés en familles en fonction du composant qui réalise la réduction de gain :
- Vari-mu, réduction de gain réalisée par une lampe (Fairchild 660, Chandler RS124, Manley Variable Mu)
- FET (1176)
- VCA (SSL Bus, DBX 160)
- Diodes (Neve 33609)
- Optique (LA2A)
Certains compresseurs ont des lampes dans leur circuit mais ne sont pas pour autant des compresseurs vari-mu car c’est un autre composant qui applique la réduction de gain (LA2A, C1).
Le composant réalisant la réduction de gain agit en fonction d’un circuit de détection appelé side chain.
Le circuit de détection prélève le signal qui servira au déclenchement de la compression avant le composant de compression (feed forward) ou après (feedback).
Cela peut paraître surprenant de prélever le signal de détection après le composant de compression mais c’est le principe de fonctionnement des compresseurs anciens (LA2A, 1176 ou SSL).
La compression de type feedback est réputée plus musicale, un tout petit peu plus lente (le 1176 reste très rapide), elle tient notamment compte de la compression déjà appliquée ce qui évite de surcompresser.
La compression de type feed forward peut appliquer des compressions plus élevées.
Elle nécessite un circuit de contrôle plus complexe avec plus de paramètres (temps d’attaque et de relachement, knee) qui permettent aussi un plus grand contrôle.
Le DBX 160 est un compresseur de type feed forward.
Les compresseurs du studio et leur technologie
- 1 quadcomp (4 canaux , copie artisanale de Manley Elop), optique
- 1 IGS Audio Volfram Limiter (1176 stéréo), FET
- 1 Anthony De Maria ADL 1500 (comp 2 canaux, type LA2A), optique
- 1 Behringer 369-KT (comp 2 canaux copie 33609 Neve), Pont de diodes
- 1 TL Audio C1 (préamp / comp stéréo), VCA
- 1 Empirical Labs DocDerr (eq/comp/tape sim, format 500), type ? c’est le fabricant du Distressor
- 2 Lindell Audio 7x 500 (comp copie 1176 format 500), FET
- 1 XQP 541, optique
- 1 Radioman (comp/limiter stéréo, circuit F600), type ?

Changement de contrôleur de monitoring au studio pour cet Heritage Audio RAM System 500.
C’est un appareil au format 500 de API qui prend deux emplacements dans un chassis.
Caractéristiques et fonctions
- 1 entrée stéréo arrière sur prises XLR
- 1 entrée stéréo avant sur prises combo XLR/jack
- 1 entrée stéréo sur récepteur interne Bluetooth
- 1 sortie stéréo sur prises stéréo XLR à l’arrière
- 1 potentiomètre de volume
- 1 bouton de mute
- 1 bouton DIM (-20 dB)
- 1 bouton mono
Appareil assez simple comme on le voit mais cette relative simplicité cache quelques fonctions très élaborées.
Atténuateur rotatif
L’énorme bouton rotatif commande via un microprocesseur, l’atténuation du volume de sortie par pas de 1 dB avec des relais plaqués or.
64 pas d’atténuation pour 64 dB d’atténuation, on sent à peine les clics des pas lorsqu’on tourne le bouton et on ne les entend pas.
Buffer Audio en sortie utilisant un circuit Burr Brown.
Le Bluetooth
Le RAM system 500 intègre le module BT 500 de chez Heritage pour recevoir un signal audio par Bluetooth.
Il apparaît dans l’environnement Bluetooth sous le nom HERITAGE CM 500.
Lorqu’un appareil est appairé, le RAM System 500 reconnaît le meilleur codec audio supporté et le choisit.
Spécifications techniques
- Maximum analog input level: Over +27.5 dBu
- Bluetooth input: AAC, aptX or SBC, 0dBfs=+22dBu at the output, all fader up.
- DIM attenuation: -20db.
- Maximum output level: Over +27 dBu into 600 ohms.
- Noise: Better than -99 dBu.
- THD (Total Harmonic Distortion) : Better than .001% at 1Khz, balanced input to balanced output, all fader up.
Gamme des contrôleurs Heritage Audio
Le RAM system 500 n’est plus au catalogue.
Il se situe entre le Baby RAM et le RAM SYSTEM 1000 pour les fonctions mais ses spécifications techniques sont celles des hauts de gamme RAM SYSTEM 2000 et 5000:
Pourquoi changer le contrôleur de monitoring
Moins d’enceintes
Le studio est en constante évolution.
Il n’utilise plus qu’un seul système d’écoute, avec correction intégrée, une paire Neumann KH310A avec sub KH750.
Plus besoin donc d’un contrôleur de monitoring avec sorties multiples.
Niveau max d’entrée
Le studio utilise des convertisseurs Numériques / Analogiques de plus en plus performants.
L’écoute au studio passe par les deux convertisseurs de monitoring de la carte Antelope Orion 32+ Gen 3.
Ils sont annoncés pour 129 dB de plage dynamique contre 120 pour les 32 sorties sur connecteur Sub D25.
Le niveau de sortie est de +24 dBu pour tous.
Il n’y a pas de potentiomètre de niveau de sortie analogique sur l’Antelope.
Il y a des TRIM numériques mais c’est dommage de réduire la dynamique.
Le Central Station encaisse à priori ce niveau mais la documentation n’est pas très claire à ce sujet.
C’est d’ailleurs aussi le cas pour les Baby RAM et RAM System 1000 qui ne donnent pas ces informations.
Le RAM System 500 affiche +27,5 dBu max en entrée, il y a de la marge.
Accès aux réglages
Une part d’ergonomie entre en jeux, il est difficile de tout avoir sous la main au poste de travail.
Le Presonus Central Station utilisé jusque là, unité en rack 19″, était installé hors de portée de bras.
Sa télécommande déportée n’intégrait pas la sortie casque ni son volume.
Le RAM System 500 est posé à portée de bras.
L’investissement prochainement dans un nouveau Rack 500 apportera d’autres choix de placement encore.
Bluetooth
Même si ce n’est pas la raison de l’achat du RAM Sytem 500, la fonction Bluetooth est un plus.
Elle rend possible très facilement et dans les meilleures conditions, l’écoute de la sortie audio d’un téléphone, d’un iPad ou d’un ordinateur portable.
Cela permet d’écouter des morceaux référence à partir des abonnements particuliers à des services de streaming, les extraits d’une session multipistes ouverte dans un ordinateur portable etc.

Pédale Korg Nuvibe.
La recréation en 2014, sous la direction de Fumio Media le créateur originel, de la fameuse Uni-Vibe popularisée par Jimi Hendrix, Robin Trower ou David Gilmour.
Uni-Vibe
Fumio Mieda invente l’Uni-Vibe en 1967.
La marque Honey commercialise l’Uni-Vibe pendant un an puis Univox aux USA à partir de 1968.
Shin-ei rachète Honey en 1969 et commercialise l’effet sous son nom.
C’est une sorte de phaser dont l’idée est d’émuler l’effet doppler des hauts-parleurs tournants d’une cabine Leslie.
Initialement, c’est un boîtier destiné à être posé sur un clavier ou un orgue, avec une pédale d’expression posée au sol qui contrôle la vitesse de l’effet.
Création de l’effet
Fumio Mieda explique avoir été inspiré par Radio Moscou dont les puissantes ondes parviennent à l’époque jusqu’au Japon et brouillent les fréquences des radios japonaises.
Ces ondes sont réfléchies par la ionosphère, dont la hauteur varie entre le jour et la nuit :
les variations provoquent un changement dans le son transmis, comme une modulation de la phase, de la hauteur et du volume du signal radio.
Voulant reproduire cet effet dans un but musical, Fumio Mieda expérimente divers circuits à partir de cellules photoélectriques.
Il crée en 1967 la psychedelic machine, un appareil embarquant un phaser et une fuzz vendu par l’entreprise Honey.
Le circuit de la fuzz deviendra par la suite la Super Fuzz d’Univox, et le phaser a servi de base pour l’UniVibe.
Fumio Mieda conçoit ensuite la Vibra Chorus (vendue sous la marque Honey et Companion), un effet où la vitesse de la modulation est contrôlée par un potentiomètre.
Le circuit de cet appareil devient la base de l’Univibe.
Autres marques
A partir du design de l’Univibe, Roger Mayer, le technicien d’Hendrix, crée la Supervibe à la fin des années 1970 puis la Voodoo Vibe dans les années 1990.
Dunlop dépose la marque Uni-Vibe dans les années 2010 et sort plusieurs versions au format pédale.
D’autres marques sortent leurs propres versions de l’Univibe :
- Fulltone (Deja Vibe, Mini Deja Vibe)
- Sweet Sound (Ultra Vibe, Mojo Vibe)
- Voodoo Lab (Micro Vibe)
- JHS (Unicorn)
- MXR (M-68 Uni-Vibe)
- Behringer (69 vibe)
Les liens sur les modèles renvoient à des vidéos.
Nuvibe
En 2014, Korg demande à Fumio Media de recréer l’effet.
La pédale prend le nom de Nuvibe.
Il faut adapter l’effet aux nouvelles normes de sécurité et environnementales.
En effet, les photorésistances au sulfure de cadmium utilisées dans l’appareil original sont interdites en Europe car toxiques.
Plûtôt que de copier le circuit original, Mieda choisit de reproduire le fonctionnement de l’effet avec des transistors.
Des contrôles additionnels permettent de régler précisément la forme de l’onde (wave).
Toutes ces informations sont données sur la page Wikipedia qui détaille le principe de fonctionnement et les contrôles utilisés.
Spécifications
Fabrication au Japon
Impédance :
- Impédance d’entrée 47KΩ
- Impédance de sortie 20kΩ
Connecteurs Entrées :
Prise jack mono 6,3 mm
Sorties :
- Prise jack mono 6,3 mm / Déséquilibrée
Pédale d’expression :
- Prise jack stéréo 6,3 mm
Alimentation :
Piles AA x 6
- Adaptateur secteur (DC9V)
Autonomie des piles
- Environ 4 heures (avec piles alcalines)
Consommation d’énergie
- 290 mA (Typ.)
Dimensions (L) x (P) x (H)
Nuvibe : 260 × 170× 67 mm
- Pédale d’expression dédiée : 94 × 246 × 81 mm
- Poids Nuvibe : 1,5 kg
- Pédale d’expression dédiée : 1,1 kg
Page constructeur ici.
Vidéos après les photos
Autres pédales du studio sur la page du backline et des instruments.