Achat de deux contrôleurs de monitoring personnels Midas DP48.
Le DP48 est un double contrôleur de monitoring personnel (casque ou retour) qui fonctionne avec les séries M32 / X32 / Wing de Midas / Behringer, un peu comme le Behringer P16 (simple contrôleur). Cependant les deux contrôleurs sont très différents, ils ne fonctionnent pas sur le même réseau ni avec avec le même nombre de canaux.
Rapide comparatif :
Fonctionnement
Le DP48 se branche donc sur un port AES50, soit sur une console Midas M32 / Behringer X32, soit sur un des boîtiers de scène qui vont avec : Midas DL16, DL32, Behringer S16, S32, SD8 ou SD16.
Le réseau AES50 véhicule 48 canaux dans chaque sens même si la console ne peut en utiliser que 32 à la fois. Le DP48 voit les 48 canaux disponibles pour les entrées de la console et peut tous les utiliser.
Ces 48 canaux sont affectables à l’un des 12 groupes stéréos en accès direct (boutons numérotés de 1 à 12). Chaque groupe fonctionne comme un départ auxiliaire stéréo de console; on règle le volume du canal et son panoramique dans le groupe. Un groupe peut recevoir autant de canaux que l’on désire, un canal ne peut-être affecté qu’à un seul groupe. La sélection des canaux envoyés dans chaque groupe se fait à l’aide du petit écran couleur.
Le musicien fait son mix d’écoute en réglant le niveau de chaque groupe. Cela se fait très simplement en sélectionnant le groupe voulu et en tournant le bouton de volume.
Le boîtier est double, il gère deux mixes, A et B réglables indépendamment l’un de l’autre. L’affectation des canaux dans les groupes est communes aux deux mixes.
Le DP48 dispose de deux micros d’ambiance intégrés au boîtier pour mélanger aux mixes. Cela est parfois utile en concert pour des In Ears monitors.
L’entrée auxiliaire stéréo permet de brancher un appareil tel que lecteur audio, métronome etc.
Enfin un emplacement pour carte SD est prévu afin d’enregistrer le mix stéréo.
Fourni avec son transfo d’alimentation, le boîtier accepte l’alimentation par le câble ethernet (PoE). Il faut pour cela disposer du Hub4 Midas (830€ !) qui peut recevoir 4 boîtiers.
Les boîtiers sont chaînables.
Page constructeur ici et guide de démarrage rapide ici en pdf.
Utilisation
Les possibilités étendues du DP48 rendent son utilisation moins simple que son cousin le P16M. Cependant, une fois configuré (canaux affectés et réglés au sein des groupes), il devient aussi simple d’utilisation.
Pourquoi ces deux contrôleurs au studio qui possède déjà 13 P16M ?
Le studio accueille parfois des formations nombreuses qui enregistrent en live en répartissant les musiciens dans les différents espaces et jouent donc au casque. Seulement 12 des 16 canaux Ultranet du P16M sont disponibles pour les différents instruments car le studio réserve 4 canaux pour le clic, le talkback et le mix playback stéréo. Cela ne permet pas que chaque musicien règle le niveau d’écoute de son instrument individuellement.
Avec la gestion individuelle des canaux écoutés, les DP48 offrent de nouvelles configurations d’écoute alternatives à celles des P16M afin que chacun ait un accès direct à son instrument.
Le studio avait considéré dans un premier temps que le DP48 était un peu trop complexe à manipuler pour des musiciens peu habitués et avait décidé de les revendre. Une récente expérience d’enregistrement de 17 musiciens nécessitant une installation complexe de monitoring nous a fait revenir sur cette décision. Ces deux boîtiers apportent 4 circuits casques supplémentaires.
Une publication ultérieure détaillera les configurations d’écoute possibles du studio et notamment lors des formations avec beaucoup d’instruments.
3 vidéos (en anglais) plus bas.
Matériels de l’univers X32 / M32 au studio
Ces deux DP48 viennent s’ajouter aux nombreux matériels de cet univers disponibles au studio.
Les deux paires d’enceintes et le sub proposaient quatre configurations d’écoute possibles :
RM2
RM2+sub
O300D
O300D+sub
Pour chacune de ces configurations, une calibration Sonarworks avait été calculée.
Un ordinateur séparé faisait tourner les quatres calibrations Sonarworks (plus une pour le casque) avec une sortie stéréo pour chacune. Le comMeuhtateur en sélectionnant une des configurations d’écoute avait trois actions simultanées :
sélection de l’entrée avec la bonne calibration d’écoute
sélection de la sortie vers les O300D ou les RM2
activation ou desactivation du sub
Le calcul de la calibration dans un ordinateur séparé de celui de la prise de son et du mix permermettait de ne pas prendre de ressources sur l’ordinateur principal. Cela permettait aussi de travailler avec la latence minimale pour l’ordinateur Sonarworks. En effet, l’utilisation de Sonarworks introduit une latence dans l’écoute.
Le nouveau système
Le système précédent était une usine à gaz.
Le nouveau est bien plus simple pusiqu’il n’y a pas de deuxième paire d’écoute, pas de calcul de calibration dans un ordinateur extérieur, pas de commutation simmultannée entre des entrées et des sorties. Plus besoin du ComMeuhtateur donc.
Les points commun avec l’ancien :
Neumann a racheté la société Klein & Hummel et renommé dans un premier temps la gamme d’enceintes existantes. Les KH310A sont directement issues des O300D, elles en reprennent les composants et les dimensions. On peut voir les enceintes l’une sur l’autre sur une photo lors d’une écoute comparative.
Sub Neumann
calibration d’écoute
La grande nouveauté est la calibration d’écoute MA 1 qui est calculée dans le processeur du sub KH750. Elle fera l’objet d’une publication séparée pour détailler son fonctionnement.
La calibration d’écoute, effectuée avec le micro de mesure vendu par Neumann, est réalisée dans l’ordinateur accueillant la carte son . Son résultat est transféré dans le processeur intégré dans le sub.
Les nouvelles gammes d’enceintes Neumann KH80 et KH150 possèdent un processeur pouvant accueillir la calibration MA 1.
Les gammes plus anciennes KH120 KH310 et KH420 ne possèdent pas de processeur. Néanmoins elles peuvent être calibrées via le processeur du sub KH750.
La calibration est donc directement intégrée au système de monitoring Neumann. Son processeur induit une latence extremement faible et donc négligeable.
13 contrôleurs de monitoring individuel Behringer P16-M
3 distributeurs Ultranet Behringer P16-D
1 convertisseur et distributeur Ultranet Behringer P16-I
1 câble RJ45 50m sur touret et de nombreux câbles courts.
Caractéristiques
Le behringer S16 et un boîtier de scène 16 entrées avec préamplis télécommandés et 8 sorties connectés via un câble RJ45 en AES50.
Contrairement aux DL32 et SD8, le S16 dispose d’un petit panneau de contrôle et d’une sortie casque pour affecter le 48v, régler les gains individuels des préamplis, écouter chaque entrée/sortie ou sélectionner le mode de synchronisation.
Deux ports ADAT peuvent le transformer en convertisseur ADAT en utilisation stand alone sans console. Sinon les ports ADAT sont des sorties audio numérique en supplément des sorties analogiques.
Le S16 dispose d’une sortie Ultranet pour brancher des contrôleurs de monitoring P16-M. Ainsi, en enregistrement comme sur scène, les musiciens éloignés de la régie peuvent gérér un mix d’écoute casque/in ear/retour avec un P16-M individuel. Les 16 canaux dont ils disposent pour ce mix sont sélectionnés dans la console et véhiculés par l’AES50.
AES50
L’AES50 est un protocole de communication entre les consoles et les boîtiers de scène développé par Behringer et Midas. Il transporte 48 canaux dans chaque sens en 44,1 kHz / 48 kHz ou 24 canaux en 96 kHz pour les Midas Pro.
La X32 / M32 est une console avec 32 entrées, néanmoins les 48 entrées véhiculées par l’AES50 sont disponibles.
Ainsi plusieurs Boîtiers de scène branchés en daisy-chain (l’un dans l’autre avec l’AES50) peuvent ramener 48 entrées via un seul câble. La console choisira par la suite lesquelles elle utilise.
La console envoie un mélange des bus, des canaux ultranet et des entrées qu’elle reçoit sur le réseau AES50.
Utilisation par le studio
Le boîtier DL32 était installé sous la console Mackie Onyx 2480 pour l’enregistremnt de maquettes en condition de répétition avec la X32 Core. Chaque fois que la console X32 standard sortait pour un concert, il fallait le démonter. Et cela arrive régulièrement.
Le S16 va prendre sa place dans le rack sous la console Mackie pour le libérer. Les maquettes prennent rarement plus de 16 pistes. Si c’est le cas, il y a toujours le SD8 pour compléter.
Le S16 reste disponible pour la mise en place de set-up d’enregistrement mobile plus complets allant au delà de 32 pistes. Voir la publication sur l’enregistrement 64 pistes avec deux X32. Ou bien pour des installations scéniques plus complexes necessitant plusieurs boîtiers de scène, en utilisant notamment les 48 canaux de la liaison AES50.
Arrivée d’une Fresher Precision Bass, copie de modèle 50′, fabriquée au Japon dans les années 80′
Caractéristiques
Corps en Aulne
Manche érable une pièce au profil fin
sillet en os
Micro céramique
chevallet standard
Réglage du truss rod côté plaque comme sur les modèles de cette époque. Le réglage du manche nécessite le dévissage des vis de fixation du manche et le désserage des cordes.
Un peu d’histoire
Marque bien moins connue que les Greco, Ibanez, Tokai, Fernandez ou que les usines Fujigen ou Matsumoku qui fabriquaient les copies de Fender ou Gibson. Les informations ne sont pas faciles à trouver.
L’article de Vintage Guitar Magazine fournit quelques informations (ici). Destinées au marché japonais, les Fresher n’ont vraissemblablement pas été distribuées en Europe ou aux USA.
Kyowa Company Ltd, une société de négoce de Nagoya crée la marque en 1973. Nagoya est la principale région de production de guitares au Japon. On y trouve en autres, les usines Fujigen et Matsumoku.
Les guitares Fresher étaient fabriquées par Matsumoto Musical Instrument Manufacturers’ Association, une coopérative d’usines de la région dirigée par Gotoh, le fabricant bien connu d’accastillage. Fujigen et Matsumoku ne sont pas membres de ce consortium.
Fresher produit des copies de Gibson, Fender ou Rickenbaker. A ses débuts elle produit des modèles d’entrée de gamme. La qualité ira en s’améliorant au fil des années. Fresher développe par la suite des modèles plus originaux intégrant des effets.
La marque est arrêtée en 1985. Kyowa Company Ltd est toujours en activité et importe entre autres des marques comme Charvel/Jackson, Takamine ou Dean Markley.
Où trouver des copies Made in Japan de ces années d’or
Quelques magasins ce sont spécialisés dans la vente de copies japonaises, notamment des années 70′ et 80′.
Cette Fresher Precision Bass provient de restauracja-gitar en Pologne. Le site propose aussi des copies maison sous la marque Buzz. La négociation s’est déroulée via le profil Facebook. Livraison très rapide, 3/4 jours et très bien emballée.
Le magasin World’s Music à Sevran (93) propose exclusivement des instruments fabriqués au Japon, neufs ou d’occasion.
Bass Japan Direct, magasin au Japon tenu par un anglais propose de trouver, outre son stock, le modèle spécifique que vous recherchez.
les instruments du studio
La Fresher Precision Bass complète les deux autres Precision du studio :
Pédale de fuzz / octaver Foxy Tone Box par Warm Audio. C’est la copie de la fameuse Foxx Tone Machine produite entre 1971 et 1978. Connue pour avoir été utilisée entre autres par Billy Gibbons (ZZ Top), Peter Frampton, Adrian Bewlew (King Krimson), George Clinton etc .
Comme l’originale elle est recouverte de velour, ici orange.
Le site ici liste les copies de la Foxx Tone Machine.
Un peu d’histoire
En 1971, à 19 ans, Steve Ridinger créée la Foxx Tone Machine. Elle fait suite à une première pédale de Fuzz la Liverpool Fuzz Tone qu’il avait créée quelques annéesplus tôt à l’âge de 14 ans.
La pédale est fabriquée par Foxx pour de nombreuses marques sous différentes appellations : Ibanez Tone Machine, Turtle Tone Machine, Nashville Fuzzzer, Sears Roebuck & Co., Paraclete Fuzz Sustain, Emmons Fuzz Machine, etc.
Elles ont toutes le même boîtier avec les trois potentiomètres et le switch sur la tranche. La Foxx a la particularité d’être recouverte de velour de différentes couleurs. La finition la plus rare est celle avec les bandes et l’étoile qui rappelle le drapeau américain.
Steve Ridinger est l’actuel PDG de Danelectro qu’il a ressucité en 1997.
Caractéristiques de la Foxy Tone Box
Pour guitare et basse
Réplique exacte de la Foxx Tone Machine, l’une des pédales fuzz les plus recherchées et les plus populaires de tous les temps
Recouverte de velours épais
Fabriquée à la main en utilisant des composants de haute qualité, y compris les transistors Fairchild au germanium NOS 2N3565 utilisés dans le circuit d’origine
Achat de deux contrôleurs de monitoring personnels Midas DP48. Le DP48 est un double contrôleur de monitoring personnel (casque ou retour) qui fonctionne avec les séries M32 / X32 / Wing de Midas / Behringer, un peu comme le Behringer P16 (simple contrôleur). Cependant les deux contrôleurs sont très différents, ils ne fonctionnent pas sur […]