Sollicités par un producteur qui veut ressortir une compil dont les mixes sont sur cassette DAT, nous avons exhumé notre Tascam DA20.
Cela faisait probablement une vingtaine d’année qu’il n’avait pas servi.
Stocké au chaud dans la régie il n’a pas souffert et fonctionne impeccablement.

Pour les plus jeunes, DAT pour Digital Audio Tape est un support d’enregistrement et lecture numérique sur bande magnétique inventé par Sony à la fin des années 1980.
Son utilisation s’est essentiellement cantonnée aux professionnels.

On enregistrait en format non compressé (contrairement aux minidiscs arrivés ultérieurement) en 16 bits 44,1 KHz (format audio CD) ou 48 kHz (format audio pour la vidéo) voir la publication sur les fréquences d’échantillonnage et les problèmes fréquents.

Ce support de stockage n’aura pas eu une longue vie commerciale et cela se comprend, la cassette est loin d’être le support le plus stable dans le temps.
Comme pour les lecteurs de CD, un système intégré corrige les erreurs de lecture mais il y avait des disparités entre les différents lecteurs / enregistreurs DAT au point que certains recommandent d’utiliser le même appareil pour l’enregistrement et la lecture.

Selon l’état de conservation des cassettes DAT, les fichiers peuvent nécessiter une opération de restauration.
En effet, les pertes de données dues à la détérioration de la bande peuvent se traduire par des clics dans le son.

Cela se corrige plutôt bien avec les plugins de restauration adaptés.

Entrées et sorties analogiques asymétriques sur prise cinch.
Entrées et sorties numériques en SPDIF sur prise cinch.
Pas d’entrée pour une horloge externe, tout appareil branché sur ce modèle en numérique doit se synchroniser dessus via le SPDIF.

Le studio peut transférer, restaurer, masteriser vos enregistrements sur DAT.

Nouvelle guitare (ça faisait longtemps) avec cette Telecaster Hohner TE Custom.

Guitare fabriquée en Corée entre 1988 et 1990 pour cette première version « mark I » jusqu’à ce que Fender leur fasse changer la forme de la tête pour laquelle ils ont un copyright.

Copie quasiment exacte de la Telecaster Fender classique avec en plus l’amélioration de la découpe au dos type Stratocaster qui rend le jeu assis plus confortable.
Reproche fréquent à la Telecaster Fender qui n’avait pas cette découpe.

Il y eut ensuite deux autres versions avec une tête, des configurations de micros différentes et sans la découpe au dos.

Guitare peut connue, cette copie Telecaster Hohner est meilleure que bien des Fender.
Hohner c’est par la suite illustré avec le modèle TE Prinz issu des caractéristiques de la guitare de Prince qui avait la même qualité de fabrication mais une bien meilleure cote…

Caractéristiques :

• Manche vissé une pièce en érable canadien (pas de touche rapportée), 21 frettes.
• Corps plein en érable canadien.
• 2 micros simples fabriqués par Kent Armstrong
• Sélecteur trois positions
• un volume une tonalité
• Accastillage chromé
• Mécaniques deluxe
• Sillet en graphite

A noter la vis de réglage de l’inclinaison du manche dans la plaque de fixation du manche.

Hohner ne fabrique plus et ne vend plus de guitares.

Quelques infos sur le blog de ce particulier Mark Wills.

Edit février 2021

Changement des micros pour des micros bobinés main par Christophe Couillaud.
Changement complète de l’électronique et remplacement du sélecteur par un 4 positions :

1. micros manche et chevalet en série
2. micro manche
3. micros manche et chevalet en parallèle
4. micro chevalet

Planification des frettes

Liste du backline et des instruments disponibles au studio ici.

Tom bass 18 Ludwig Classic en érable de 1985 d’après le vendeur.
Diamètre 18″ profondeur 16″, six plis d’érable pour cette série apparue en 1976.
C’est donc du made in USA.

Badge Keystone de Monroe en service à partir du milieu des années 80.

Peau Remo Ambassador.

Liste du backline et des instruments disponibles au studio ici.

Trois métallophones Sonor vintages viennent encombrer les murs du studio .
Made in Germany, ils datent probablement des années 80′.

Un métallophone BSM 300 (ancêtre du CX CM), trois octaves (Fa à Fa#3) lames basse-soprano avec résonateurs à tubes en pvc.

Deux petits (un pour les touches blanches, un pour les noires) formant un ensemble d’un peu moins de deux octaves (Fa à Do#1), lames basse avec caisse de résonnance en bois et trois pieds télescopiques.

Les lames des deux petits sont les mêmes que les plus basses du CX CM.

Avec les caisses de résonnance des deux petits, les basses sont plus profondes, plus enveloppantes.

La référence CX CM de Sonor est toujours en production avec un design complètement revu.
C’est en fait un système modulaire avec un support à roulettes pouvant accueillir trois jeux de lames différents :

• CML 38 lames métal pour en faire un métallophone
• CX P 38 lames en palissandre pour en faire un xylophone
• CX PO 38 lames en palisono (résine de fibre de verre) pour en faire un xylophone

Pour la petite histoire, les xylophones, métallophones, vibraphones, glockenspiels, marimbas etc font partie de la famille des idiophones.

Liste du backline et des instruments disponibles au studio ici.