Actualité
Nouveau micro au studio avec ce Sennheiser e901 conçu pour sonoriser les grosses caisses.
Micro décrit comme un « Boundary microphone » ou micro de surface appelé aussi PZM.
Crown qui a inventé les PZM à la fin des années 70 a protégé l’utilisation commerciale de cet acronyme.
Voir la publication sur le Crown PCC 160.
Néanmoins ce micro serait plutôt de type PCC (phase coherent cardioid), une petite capsule statique cardioïde montée perpendiculairement à la plaque sur laquelle elle repose.
Micro similaire au Shure Beta 91 plus connu.
Comme les autres micros de surface, il peut servir dans d’autres applications (piano à queue, table de conférence, percussions etc).
Page constructeur ici, specifications pdf (en anglais) ici, notice pdf(en français) ici.
Contrairement aux premiers Shure SM91 ou Beta 91, le préampli de la capsule statique est directement dans le micro.
Pas besoin de brancher le câble XLR dans un boîtier déporté.
Autres micros grosse caisse du studio
A noter que certains des micros ci-dessous, présents au studio, se retrouvent facilement devant une grosse caisse bien qu’ils ne soient pas spécialement conçus pour :
- 1 Electrovoice RE20
- 2 Beyerdynamic M88 TG
- 4 Sennheiser MD 421
- 1 T.Bone RB 500
- 2 Aston Spirit (3 directivités, made in England)
- 1 Aston Origin
- 2 Audio-Technica AT4047 SV
Caractéristiques techniques du Sennheiser e901
- Dimensions : 126,5 x 105 x 26,5 mm
- Connecteur : XLR-3
- Fonctionnement du transducteur (microphone) : électrostatique polarisation permanente
- Réponse en fréquence : 20 – 20000 Hz
- Poids : 550 g
- Directivité : demi-cardioïde
- Sensibilité (champ libre, circuit ouvert, 1 kHz) : 0,5 mV/Pa
- Impédance nominale : < 100 Ω
- Impédance de charge minimale : 1000 Ω
- Alimentation fantôme : 48 V / 1,1 mA
- Niveau de pression acoustique maximum (actif) : 154 dB/SPL
Arrivée de deux micros Crown PCC 160 tous neufs.
En fait deux AKG puisque Crown a été racheté par AKG mais ce micro emblématique continue a être fabriqué sous la même référence.
Page constructeur ici et notice pdf AKG ici; ancienne notice pdf Crown (plus complète) ici.
Micro statique classé dans les micros de surface.
Comme les PZM, il s’installe sur une grande surface plane telle que : sol, mur, table, panneau.
Propriétés techniques
- Directivité: Supercardioïde (en fait demi-supercardioïde)
- Bass-Cut / Boost commutable
- Bande passante: 50 – 18000 Hz
- Sensibilité: 22 mV/Pa (-30 dBV)
- SPL max.: 120 dB
- Logement en métal
- Connextion sur fiche TQG 3 broches
- Dimensions: 170 x 80 x 20 mm
- Poids: 170 g
PCC : Phase Coherent Cardioïd « Cardioïde à cohérence de phase ».
Le switch trois positions pour le grave est placé sous le micro.
Petite connectique en mini xlr TQG3 fournie avec un câble adaptateur XLR de 5m.
Un peu d’histoire
1978, invention du PZM par Crown.
PZM : Pressure Zone Microphone, dont l’utilisation commerciale de l’acronyme a été protégée par Crown.
1980 début de la production des séries PZM
1986 commercialisation du PCC 160, toujours chez Crown, développé par Bruce Bartlett.
Bruce Bartlett a depuis fondé sa société Bartlett Audio avec laquelle il fabrique à la main des micros pour instruments acoustiques ainsi que sa version du PCC 160, voir ici.
Le studio possède deux Bartlett guitare et un mandoline.
Fabrication aux USA jusqu’à janvier 2010.
Depuis la fabrication s’est délocalisée en Chine, y compris après le rachat par AKG.
La fabrication et le son du micro n’ont pas changé depuis son début de production en 1985.
Technologie
Technologie proche des PZM développés par Crown avec ses fameux PZM 30 et PZM 6 D dont le studio possède respectivement deux et un exemplaires.
Sur les PZM, une mini capsule statique omnidirectionnelle est placée juste au dessus d’une plaque.
Elle reçoit ainsi en phase le son direct et le son réfléchi par la plaque posée au sol ou sur un mur.
Cela évite les effets de filtre en peigne (comb filtering en anglais) résultant du mélange du son direct et du son réfléchi par le mur ou le sol à proximité du micro.
Les PCC utilisent une mini capsule supercardioïde à la place de l’omni des PZM, ce qui améliore le gain avant larsen.
Sur le PZM, la capsule est parralèle à la plaque alors que sur le PCC elle est perpendiculaire à la plaque.
Explication très détaillée du principe des PZM & PCC (en anglais) par Crown ici.
On y trouve ce schéma des polarités des deux types de micros :
Utilisation
De part sa discrétion et son positionnement, il s’utilise beaucoup en théâtre, placé en bord de scène pour sonoriser le plateau.
Quelques uns sufisent, espacés de 1,5m.
Il est la référence en flamenco pour sonoriser les pieds sur les planchers.
Lorsqu’un plancher spécifique est monté, on en place un sous chaque dalle.
On peut ainsi en avoir plusieurs dizaines d’installés selon la taille du plancher.
Le PCC160 est devenu la référérence mondiale des micros de sol.
Captation d’évènements sportifs, sonorisation d’ensembles de voix ou d’orchestre, scotchés à l’intérieur d’un couvercle de piano à queue fermé (ou ouvert), les utilisations sont nombreuses.
L’utilisation dans le piano à queue fermé est particulièrement intéressante car on sait que des statiques placés ainsi sonnent « boxy » à cause justement des réflections trop présentes.
Le musicien Mark Darnell rapporte la sonorisation de grosse caisse (devant ou à l’intérieur) ou de contrebasse dans cette publication.
Depuis leur achat tout récent, ils ont été loués pour sonoriser des claquettes, et sonorisent des bols tibétains sur un spectacle pour enfants (avec le PZM 6D et le Sennheiser e901 du studio).
Cette technologie a donné naissance à d’autres micros tels que :
- Shure SM91 puis Beta91
- Sennheiser e901
- Beyerdynamic TG D71
- Audio-Technica U85 et pro44
- etc
Liste complète des 152 micros du studio ici.
Quelques vidéos ci dessous après les photos.
Prise de son avec un PCC 160 au centre et un PZM 30D sur chaque côté pour cet ensemble de percussions.
On roule sur le micro de surface Bartlett!
Nouvelle pédale de guitare au studio avec cette MXR Sub Machine, un Fuzz Octaver.
Page constructeur ici avec manuel ici.
Fabriquée initialement par le Custom Shop MXR, la Sub Machine combine la pédale La Machine Fuzz avec un circuit d’octave inférieur.
MXR, fondée en 1973 a été achetée en 1987 par Jim Dunlop.
Caractéristiques
Pédale utilisable en fuzz classique avec les réglages habituels de volume, tonalité et fuzz auxquels s’ajoutent des fonctions d’octaver.
- Volumes séparés pour le fuzz et l’octave
- Interrupteur série/parallèle
- L’interrupteur octave envoie le signal de fuzz dans le signal d’octave supérieur
- True bypass
L’octaver et le fuzz sont en parallèle mais le petit bouton blanc « series » active un branchement en série, l’octaver passe alors dans la fuzz.
Backline du studio
Les fuzz comme les distorsions ou les overdrives on n’en a jamais assez, les variations de couleurs sonores proposées par ces effets sont très larges.
Liste des instruments, des pédales et du backline du studio ici, dont :
- Overdrive Psi Drive (clone Klon Centaur fait main en Angleterre)
- Overdrive Bigfoot Thunder Pup (fait main en Angleterre)
- Overdrive Demon Tube Screamer (clone Ibanez TS9 / Maxon TS808)
- distortion Georges Dennis Distorded Mind Rock
- distortion Joyo Us Dream (copie de Suhr Riot)
- distortion Little Bear R.Attack RT2 (clone Proco RAT)
- fuzz Roger mayer
- Foxy Tone Box (copie fuzz Foxx Tone par Warm Audio)
Excellente démo en français par Tone factory plus bas.
Fabrication par Shark Amps de la copie exacte d’un Fender 64 Custom Princeton Reverb (handwired) tel que commercialisé en ce moment.
Faire fabriquer l’ampli est revenu plusieurs centaines d’euros moins cher que l’acheter neuf (on le trouve autour de 2400€).
- Fabrication du circuit point à point
- Utilisation de composants hauts de gamme, condensateurs Blue Molded et Orange Drop
- Même haut-parleur 10″ Jensen P10R Alnico
- Lampes JJ Electronics, 7025 en V1
- Footswitch 2 canaux pour reverb et tremolo
- Par rapport à l’original, il a un standby en plus
- 12W
- Même taille de cabinet
C’est donc la copie d’un modèle Blackface dont on trouve facilement le circuit.
Ampli léger qu’on peut pousser à fond sans faire trembler les mûrs!
Brève histoire des modèles Princeton
Apparu en 1947 avec la première série de trois amplis commercialisée par fender, il est produit jusqu’en 1979.
Les premiers modèles ressemblent peu à ceux de la fin.
Le modèle initial « Woody » en bois nu, est l’entrée de gamme des trois modèles de la série originale.
3 Watts, aucun réglage, pas même de bouton d’allumage.
En 1948 le Fender Champ devient l’entrée de gamme, le Princeton se couvre du revêtement « tweed » caractéristique des années 50′.
Différents modèles se succèdent, certains étant des modifications de Fender Champ.
En 1961 un nouveau modèle de conception complètement différente apparaît, circuit 6G2 connu sous le nom de « Brown face » pour son revêtement en tolex brun.
Il est doté d’un tremolo que les modèles suivants garderont (mais dont le circuit sera différent).
Le « Black Face » est produit à partir de 1964, remplacé par le « Silver Face » produit de 1968 à 1979.
Les termes « black face » et « silver face » font cette fois référence à la couleur de la plaque recevant les réglages.
Il réapparait en version transistor, le Princeton Chorus, à la fin des années 80′.
Fabriqué aux USA de 88 à 91 (boutons rouges) et au mexique de 91 à97 (boutons noirs).
En 2006, un Princeton Recording Amp revient au catalogue.
A partir de 2008, fabrication de modèles reissue :
- 65 Princeton Reverb
- 68 Custom princeton Reverb
- 64 Custom Princeton Reverb (Handwired)
- 62 princeton Chris Stapleton
Mesa Boogie
Pour la petite histoire, Randall Smith créateur de la marque Mesa Boogie a démarré sa carrière en modifiant des amplis Princeton dans les années 60′.
Il augmentait le gain d’entrée les rendant plus puissants et créant ainsi le son de distorsion high-gain.
Il est connu comme étant le premier fabricant d’amplis « boutique ».
Carlos santana, Keith Richards, Ron Wood ou Jerry Garcia (Gratefull dead) ont utilisé ses services.
Cette petite annonce ici (en anglais) pour un ampli modifié de cette époque retrace ce travail et cette époque.
Histoire (en anglais) plus complète ici.
Blackface et Silverface
Si la conception des Blackface et Silverface diffère du Brownface, il n’est pas évident de savoir ce qui différencie les Blackface des Silverface.
Certains disent que seule la plaque change, il est probable que des composants ont changé au fil des années de production.
D’autres font état de changement dans le circuit rectificateur.
La réverb apparaît à partir du Blackface, tous les Blackface ou Silverface n’en ont pas.
Les modèles Reissue n’ont pas le même haut-parleur, les vidéos plus bas (en anglais mais on peut se passer des commentaires) montrent clairement la différence de son.
Excellente page ici (en anglais) très complète qui donne les différences, les schémas, les évolutions; le tout ponctué de vidéos.
Les amplis du studio
On peut trouver la liste complète des instruments et du backline disponibles au studio ici.
Parmi les nombreux amplis, quelques Fender :
- Blues Junior
- 65 Twin-Reverb (reissue)
- Blues Deluxe USA avec upgrade
Ils ont chacun leur couleur sonore.
A noter aussi la Fender 63 Reverb Unit Reissue, tête de réverbération à lampe (réverbe uniquement, pas ampli).
Tous ces amplis sont équipés de réverbe, aucune ne sonne pareil même si parfois ils utilisent le même tank Accutronics.
La Reverb Unit, bien typée, est imbattable dans certains styles.
Recapage et nettoyage complet du Neumann U64 du studio et recapage, réglage et remise à neuf complète de son alimentation .
Le recapage est le remplacement des condensateurs.
Le condensateur est le composant qui s’altère le plus avec le temps, il a une durée de vie limitée.
Les alimentations des 2 KM64 du studio avaient été refaites il y a moins de vingt ans et n’avaient besoin que d’un calibrage de la tension de chauffage du filament.
Celle-ci est d’origine.
Le U64 est quasiment le même micro que le KM64.
Il utilise une lampe Nuvistor 7586 RCA à la place de l’AC701 du KM64.
Contrairement à l’AC701, la lampe Nuvistor se trouve facilement et n’est pas très chère.
Caractéristiques de la Nuvistor ici.
Le corps du U64 est un peu plus petit que celui du KM64.
Nous n’avons pas noté de différence de son flagrante entre les deux micros.
Il porte le numéro 040.
Les caractéristiques ci-dessous, issues de la notice ici sont quasiment identiques, la courbe de réponse en fréquence est la même.
Micro fabriqué à partir de 1964 jusqu’à la fin des années 60′, page constructeur ici.
Il a rapidement été remplacé par le KM84 à transistor, apparu en 1966 qui utilise la même capsule.
Apparemment, les U64 étaient exclusivement dédiés au marché américain.
Le tube électronique Nuvistor fabriquée par RCA à partir de 1959 était en métal et céramique alors que les autres étaient en verre.
Petit, en forme de dé à coudre.
Le Nuvistor 13CW4 a remplacé la lampe Telefunken VF14 plus fabriquée dans les Neumann U47 .
On trouve aussi le Nuvistor dans Les AKG / Norelco C12A (ceux à la forme rappelant le C414) et C28.