Actualité
Edit : détruite dans l’incendie du Hangar.
Une série de hasards font que le studio possède une enceinte Altec Lansing 9844.
Celle-ci attendait patiemment dans un garage depuis une douzaine d’années que l’on veuille s’occuper d’elle mais nous n’en avons pas l’utilité.
A vendre 600€.
L’enceinte
Elle fonctionne bien et les haut-parleurs sont en bon état.
Le potentiomètre du filtre crachotte quand on le tourne.
Rien d’étonnant pour du matériel de cet âge qui n’a pas servi depuis très longtemps.
Bien qu’équipée d’un filtre N801-8A au lieu du N-800F d’origine, c’est une 9844A.
Cela fait dire à certains que c’est un modèle custom.
Apparemment, Le N801-8A est de meilleure qualité que le N-800F avec la même fréquence de coupure du filtre à 800Hz.
Le potentiomètre du filtre est un atténuateur de hautes fréquences.
L’Altec Lansing 9844 est un moniteur de studio datant probablement du milieu des années 70′.
L’enceinte se positionne droite les aigus en bas.
En effet, les haut-parleurs sont montés de telle manière qu’ils diffusent 10° vers le bas.
Caractéristiques
Voici les caractéristiques annoncées sur les notices Altec Lansing (voir notices en fin de publication).
Les deux notices produisent des chiffres sensiblement différents.
- Enceinte 2 voies – 3 haut-parleurs
- Fréquence de coupure 800Hz
- Bande passante 30 (35) – 20000 Hz
- angle diffusion vertical 40° x 90° horizontal
- Puissance 30W (60W max)
- sensibilité 99 dB SPL 1w à 4 pieds, 114 dB SPL 30W à 4 pieds (117 dB 60W)
- impédance 8 Ohms
- poids 41 kg
Composants
Tous les composants sont d’origine et fabriqués par Altec Lansing aux USA.
- 2 haut-parleurs grave 12″ 414-8B
- trompe 811B
- filtre N801-8A
- compression N806A (d’après le modèle, il n’y a pas d’inscription dessus)
Liste du matériel du studio en vente d’occasion ici.
Petite histoire d’Altec Lansing
Les recherches sur cette ALTEC LANSING 9844 font apparaître sa filiation avec les légendaires voix du théâtre et mettent à jour l’importance majeure qu’ont eus son concepteur et cette société dans l’histoire de la sonorisation.
Voici en quelques mots, un résumé des informations trouvées sur ces pages:
- gbaudiovision.fr en français que je vous encourage à lire (c’est court).
- Comment James B. Lansing a réinventé le son du cinéma (en français)
- Lansing Heritage (en anglais)
- audioheritage.org (en anglais)
- westernelectric.com (en anglais)
- ETHW.org (en anglais)
Lansing Manufacturing Company
James Bullough Lansing est l’ingénieur concepteur des haut-parleurs et enceintes phares de la marque.
Né James Martini aux USA en 1902, il change de nom en 1927 et crée avec Ken Decker la Lansing Manufacturing Company; une fabrique de haut-parleurs.
L’arrivée du cinéma parlant lance vraiment sa carrière.
Les systèmes de reproduction sonore des cinémas et théâtres aux USA étaient alors fabriqués par Western Electric, la branche manufacturière de Bell.
La MGM insatisfaite de ces systèmes développe sous l’égide de Shearer son propre système et fait appel à Lansing pour concevoir et fabriquer les haut parleurs.
Le Shearer-MGM system est un succès
Altec Service Corporation
En 1938 Western Electric en situation de monopole dans le domaine du son cinématographique est forcée par le gouvernement de revendre les entités qui la composent.
Un groupe d’ingénieurs travaillant pour Western Electric fonde ALTEC Service Corporation, société indépendante de Western Electric qui rachète les stocks pour une somme symbolique.
ALTEC est la contraction de all technical products.
Altec Lansing
En 1939, Ken Decker l’associé de James B Lansing meurt dans un accident d’avion.
Si Lansing est un brillant ingénieur, il est un piètre homme d’affaires et la situation de la société se dégrade.
Elle est rachetée en 1941 par ALTEC Service Corporation qui devient ALTEC LANSING.
James Lansing en devient vice-président de l’engineering avec un contrat de 5 ans l’empêchant de travailler ailleurs.
Lansing développe pendant ces années les fameuses Voix du Théâtre abrégées en VDT en français ou Voice Of The Theater (VOTT) en anglais.
JBL
En 1946, à l’issue de son contrat de 5 ans, James B Lansing quitte Altec Lansing et fonde Lansing Sound Incorporated.
Altec Lansing lui demande de changer le nom trop proche du sien, ce qu’il fait en adoptant James B. Lansing Sound Incorporated.
Plus tard, la société ne conservera que les initiales JBL comme raison sociale.
Epilogue
En 1949 Les affaires allant de plus en plus mal, James B Lansing se suicide.
Altec Lansing et JBL sont toujours en activité.
Altec Lansing s’est spécialisée dans les enceintes destinées aux ordinateurs.
JBL fabrique des hauts parleurs et des enceintes aussi bien pour le grand public que pour le marché professionnel avec des systèmes de sonorisation ou de monitoring (studio) .
Arrivée de cette Randall Telecaster datant probablement de la fin 60′ / début 70′.
Fabriquée au Japon par Kawai , plus exactement par Sakai Mokko.
Kawai fabriquait à l’époque sous plusieurs dizaines de marques pour l’Europe et l’Amérique du nord.
Son typé, très 60′ avec du twang et du grave.
Elle rappelle un peu la Kay déjà présente au studio.
Il n’est pas facile de trouver des infos sur cette marque de guitare.
Je n’ai pas trouvé de photos sur ce modèle à un seul micro.
En revanche, j’en ai trouvé sous la marque Jedson fabriquées à la même époque par Kawai/Teisco.
C’étaient à l’époque des guitares pas chères.
Celle-ci paraît malgré tout de fabrication plus sérieuse que la Kay précédemment citée.
Manche en acajou à touche palissandre avec binding et frette zéro.
Corps léger, probablement en « bois de cagette »
C’est le micro, typique des guitares japonaises de cette époque qui donne le caractère sonore de cette Randall Telecaster.
On imagine très bien jouer du surf dessus.
Cette guitare a été entièrement restaurée par le luthier Christophe Couillaud.
Les mécaniques (de base très bon marché) on été remplacées par un modèle neuf identique.
Les guitares Randall n’ont à priori rien à voir avec l’actuelle marque d’amplis Randall fondée en 1970 par Don Randall.
Don Randall était le bras droit de Léo Fender lorsque ceux-ci vendent Fender à CBS en 1965 (et qu’ils quittent en 1969).
Petit historique des guitares Kawai
Kawai, la marque de piano fondée en 1927 commence à fabriquer des guitares en 1954.
En 1967, Kawai rachète Teisco et commence à exporter des guitares sous les marques Telestar, Kimberley et Domino.
Kawai et Teisco auraient continué à avoir chacune leurs modèles mais il semblerait que tous soient fabriqués par Sakai Mokko.
Kawai fabrique sous la marque Apollo des guitares pour la société St Louis Music, un des plus gros distributeurs et fabricants d’instruments de musique d’Amérique du nord.
En 1969, la marque Kay est vendue à Teisco et Kawai fabrique alors pour Kay.
Kawai a fabriqué des guitares jusque dans les années 80′.
Liste des instruments et du backline disponible au studio ici.
Le studio vend ces quatre retours vides 120€ le tout.
Ils ont été longtemps stockés dans un hangar où ils ont pris copieusement la poussière.
Il faudra leur redonner un petit coup de jeunesse en les nettoyant, ponçant et repeignant mais ils sont de construction solide et bien faîte en contreplaqué de 18mm.
Les pattes de fixation des HP 38 cm ce sont oxydées mais sont fonctionnelles (et on peut les nettoyer).
Ils ont été cannibalisés pour remplacer les haut-parleurs des 6 retours similaires servant en répétition dans le studio.
Il reste les filtres passifs à l’intérieur mais pas sûr qu’ils soient en bon état.
La connectique est en XLR (in et out).
Ces retours 3 voies équipés en Audax à l’origine (38 cm + 17 cm + moteur aigu) ont été construits conjointement par Sonofrance et le prestataire STC (devenu Dispatch puis Dushow).
- Poids 13 kg
- dimensions 640 x 525 x 365 mm
Pas d’envoi vu les dimensions et le poids.
Liste du matériel d’occasion du studio à vendre ici.
Nouvelles cymbales charleston au studio avec cette paire Zildjian KZ Special 13″ vintage.
Cette paire un peu particulière avec deux cymbales différentes dessus et dessous n’est pas l’assemblage maison d’un particulier entre deux jeux de cymbales.
Elle était et est toujours proposée neuve telle quelle par Zildjian.
Description
Diamètre 13″ pour les deux, nous avons :
- K medium weight (K0821) sur le dessus
- A Dyno Beat extra heavy Weight (Z40131) dessous
La K (top) pèse 898g.
La Z (bottom) pèse 1552g soit 654g de plus que la K.
Cymbales pesées, avec une petite balance de cuisine.
Celles-ci ayant entre 30 et 40 ans (voir plus bas pour la datation) il est possible que leur poids ne corresponde pas à celui de cymbales récentes.
La K est fine, la Z très épaisse.
Les commentaires habituels définissent ces cymbales de charleston comme assez aigues, polyvalentes avec un son très fin et précis charley fermé.
D’un son doux, moelleux et sombre typique des K charley fermé à un son plus puissant au fur et à mesure qu’on l’ouvre grâce au Z.
Ce qu’en dit Zildjian
Voici ce qu’en dit Zildjian sur la page de l’importateur français (ALGAM) :
La charleston K 13″ Special K/Z est une combinaison de deux cymbales issues d’univers totalement différents.
Vous retrouvez en cymbale « top » une K Zildjian et en cymbale « bottom » une Z Dyno Beat.
La cymbale K possède un son précis, foncièrement dark et une excellente projection.
La cymbale Z Dyno Beat délivre, quant à elle, un son dark/mid et un decay court.
Vous obtenez là un délicieux cocktail explosif qui vous permettra d’obtenir un son brillant et très défini même lorsque la hi-hat est semi-ouverte.
Zildjian utilise un système de mesure des différents paramètres permettant de comparer les cymbales :
Sur la page Zildjian ici, cliquer sur les points d’interrogation pour avoir leur définition des différents paramètres.
Datation
On trouve un guide en français sur le site Reverb.com pour dater les cymbales Zildjian.
Très clair, cela fonctionne par période.
À partir de 1994, Zildjian grave au laser des numéros de série sur le dessous des poinçons.
Les deux premières lettres correspondent à l’année de fabrication.
Le site donne la correspondance entre lettres et années.
Celles-ci n’ont pas de numéro de série.
De 1981 à 1994, le CO du Zildjian CO du poinçon est en majuscules ce qui correspond à cette paire.
Les autres paires de cymbales charleston du studio
- Zildjian Avedis New Beat 14″
- Zildjian Avedis vintage (60′) 14″
- 2 paires Ufip Ritmo 14″ différentes (70′)
- Stagg SH10 (10″ martelées à la main)
- Meinl Headliner 14″
Vidéos après les photos.
Changement de toutes les peaux pour la batterie Riviera (ou Japson) récemment acquise.
Pour rappel, ses fûts de même finition sont badgés dans une marque ou l’autre.
Voir la publication pour plus d’infos.
Le cercle manquant du dessous de tom basse a été remplacé par un Gibraltar.
Elle est maintenant totalement opérationnelle avec ses peaux neuves et elle sonne cette batterie de la fin des années 60 !
Grosse caisse (22″)
Frappe Evans EQ3 Frosted
Peau double pli avec anneau atténuateur d’harmoniques amovible, finition laiteuse (frosted).
Résonnance Evans EQ3 Reso
Peau sablée simple pli percée.
Tom medium (13″) et tom basse (16″)
Frappe Remo Vintage Emperor Coated.
Peau double pli en mylar 7,5 millièmes sablée
Résonnance Diplomat Clear
Peau simple pli transparente