Thérémine Moog Etherwave plus.

De quoi faire joujou avec cet instrument unique.

Descriptif rapide

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un générateur de fréquence .
Instrument monophonique dont la sonorité rappelle une scie musicale.

Les deux antennes modulent la fréquence (antenne verticale) et l’intensité (antenne horizontale) lorsqu’on approche la main (ou tout corps).

Plus on est près plus c’est aigu pour l’antenne verticale, plus on baisse le son pour l’antenne horizontale, le son est coupé lorsqu’on tient l’antenne.

Voir les vidéos plus bas.

histoire

Le thérémine est le plus anciens instruments de musique électronique ou fonctionnant avec l’électricité.
Inventé par le russe Lev Sergueïevitch Termen appelé Léon Thérémine en 1920, c’est en quelque sorte le premier synthétiseur.
Thérémine inventera des variantes avec :

• le terpsitone, l’antenne géante est placée sous une scène et les sons déclenchés par des danseurs.
• le thérémine à clavier.
• le violoncelle thérémine.

En 1930, il invente le rhythmicon, première boîte à rythme.

Plus d’infos sur l’instrument et son inventeur sur les pages wikipedia et Pianoweb.

A l’origine l’nstrument utilisait des oscillateurs à tube pour générer les sons.
En 1961, Robert Moog commercialise une version à transistors et continue à l’améliorer pour aboutir à la version actuelle.

Thérémine Etherwave plus

Page constructeur ici.

Instrument analogique, contrairement au modèle Theremini commercialisé aussi par Moog.

Les contrôles :

• Volume casque
• Volume de sortie
• Pitch : choisi la plage de fréquence dans laquelle agit l’oscillateur.
• forme d’onde
• Brigthness : clarté du son

Les sorties, toutes en jack :

• audio principale
• casque
• cv gate
• cv pitch
• cv volume

Cv = Contrôle Voltage pour commander des synthétiseurs pourvus de ces entrées.

Liste des instruments et backline mis à disposition par le studio ici.

Nouvelle pédale instrument au studio avec cette OBNE Signal Blender.

OBNE

OBNE est l’acronyme de la marque Old Blood Noise Endeavor.

Créée en 2014, la marque propose des pédales d’effets innovantes et décalées, éloignées des classiques.
Elle conçoit et fabrique aux USA.

Fonction de la Signal Blender

Site constructeur ici.

Signal Blender signifie littéralement mélangeur de signaux.

La pédale mélange deux boucles d’effet comprenant d’autres pédales avec le signal principal.
Le signal principal ou clean (vert) ainsi que chaque boucle d’effet A (rouge) et B (bleue) disposent d’un bouton de volume qui permet de doser leur niveau.
Chaque voie s’active par un switch doux qui a deux actions : un appui bref active ou desactive le canal alors qu’un appui prolongé active (ou desactive selon l’état précédent) le canal tant que le switch est enfoncé.

En résumé, la pédale active et mélange jusqu’à deux boucles d’effet(s) en parallèle avec le son principal.
Cependant ses possibilités de routing permettent d’autres utilisations, petit récapitulatif, les schémas sont issus du manuel :

• Effets en parallèle
• Envoi d’une source vers trois sorties
• Mixage de trois sources vers une sortie
• Clean boost
• Effet en parallèle et mixage 2 vers 1

Cela concerne aussi bien les basses que les guitares ou les claviers.
Les canaux A et B disposent d’un inverseur de phase.

Les vidéos plus bas montrent les utilisations possibles.

Effets en parallèle

C’est l’utilisation principale qui a poussé le studio à l’acquisition de cette pédale, particulièrement pour la basse.
En effet, l’utilisation de distortion ou de fuzz  provoque une perte de grave pas toujours souhaitable sur cet instrument.
La solution pour y remédier consiste à mélanger le son direct avec les graves intacts au son distordu en dosant l’un par rapport à l’autre.
L’étape suivante consisterait à introduire un filtre passe haut sur le circuit distordu afin de ne pas appliquer d’effet sur les graves.

Certaines pédales pour basse telles que la fuzz  MXR Sub octave ou la drive EBS Billy Sheehan  présentes au studio possèdent un réglage dry/wet.
Il n’est cependant pas toujours évident d’obtenir un dosage satisfaisant, les réglages n’étant pas totalement indépendants.

Le chainage en série habituel des pédales n’est pas toujours heureux lorsqu’on cumule delay, réverbe, effets de modulation, distortion etc.
On ne sait jamais trop dans quel ordre les brancher.
Avec la Signal Blender, on peut les mettre en parallèle dans des boucles différentes, voici quelques exemples :

• delay en A et distortion B afin que chacun ne soit pas affecté par l’autre.
• fuzz en A et drive en B, ce type d’effets avec beaucoup de gain perd de son efficacité en lorsqu’on cumule plusieurs dist/fuzz en série
• looper en A qui fait tourner une boucle en clair pendant qu’on joue en distortion avec delay en B
• etc

Les vidéos plus bas montrent plusieurs exemples.

Envoi d’une source vers trois sorties

Permet d’envoyer un instrument vers trois amplis différents.
Les sends des canaux A et B en plus de la sortie principale sont envoyés sur des amplis.

Mixage de trois sources vers une sortie

La pédale devient une AB box pour sélectionner quel instrument parmi trois joue.
Les trois peuvent jouer ensemble et être mixés.
Branchement des instruments dans les prises return des canaux A et B.

Clean boost

Réglage du volume de chaque canal en boost.
Cela fait trois niveaux de boost applicables sur un même instrument.
Send et return reliés par un jack dans chaque canal

Caractéristiques

Arrivée d’un deuxième micro AKG D12.
Ils était là depuis plusieurs années, non fonctionnel et vient d’être remis en état par Obsolète Audio.

Je vous renvoie à la première publication ici pour l’histoire et les infos générales sur le D12.
Pour rappel, c’est le premier micro dynamique au monde fabriqué de 1953 à 1976 .
Ressorti en 1978 sous la version E avec la prise XLR intégrée (plus au bout d’un câble) et remplacé en 1986 par le D112.
AKG a ressorti un D12 VR (Vintage Reissue) en 2012 dont le son n’a pas grand chose à voir avec le D12 original.

Contrairement au précédent, on ne connait pas le pedigree de celui-ci.

Bien que portant toujours la même appelation, l’AKG D12 a connu plusieurs variantes d’impédance de sortie, avec ou sans transformateur :

• D 12 – 60Ω , sans transformateur
• D 12/250 – 250Ω, via transformateur
• D 12/500 – 500Ω, via transformateur
• D 12/HI – “haute impédance” via transformateur
• D 12/50-250 – avec câble 3 fils
• D 12/200 – avec câble 2 fils

Celui-ci est la version D 12/200.
Il a un meilleur niveau de sortie que le premier.
Malgré ce que dit la fiche technique ici qui le montre avec transformateur, il n’a pas de transfo et a une sortie symétrique (3 fils).

Son numéro de série 76218 indique un micro plus récent que le premier n° 5359.
Dommage qu’il n’existe pas de recensement des années de fabrication en fonction du numéro de série.

Liste des micros du studio ici, c’est le 155e du studio.

Ci dessous après les photos, quelques comparatifs video avec des D12, D12 E, D112, D12 VR etc.

Arrivée d’un microphone Lewitt LCT 640.
Ce micro n’est plus au catalogue, remplacé par le LCT 640 TS.
On verra plus bas ce qui les différencie.

Caractéristiques principales

Manuel ici.

• Large membrane (25 mm ou 1″) pulvérisée à l’or
• 5 directivités : cardioïde, omnidirectionnelle, en « 8 », cardioïde large et supercardioïde
• Pré-atténuation commutable : 0, 6, 12, 18 dB
• Filtre coupe-bas commutable : linéaire, 40 Hz 12 dB/octave, 150 Hz 6dB/octave, 300 Hz 6dB/octave
• SPL max : de 145 dB sans pré-atténuation à 163 dB avec pré-atténuation de 18 dB
• Bruit propre : 10 dBA en cardioïde
• Sensibilité : 13 mV/Pa (-38 dBV) en cardioïde
• Plage dynamique 135 dB
• Rapport signal / bruit : 84 dB
• Fonction de sélection automatique de pré-atténuation en fonction du niveau sonore
• Mémoire de clip
• Boutons silencieux de sélection des paramètres
• Verrouillage des paramètres
• Eclairage des paramètres sélectionnés
• Sans transformateur

Commentaires et explications

Tests Sound on Sound ici et MusicTech ici.

Niveau de sortie et bruit propre

C’est un micro à faible niveau de sortie, comme les Warm Audio WA14 ou le neumann U87 P48 (vintage) du studio.
L’adjonction d’un petit préampli à gain fixe JFET type FetHead Phantom de Triton Audio facilitera la tâche sur les sources faibles.
En revanche il est très silencieux avec un faible niveau de bruit propre.

Comparaison de la sensibilité avec les autres micros du studio:

• Audio Technica 4047/SV : 17,7 mV/Pa (-35dBV)
• Aston Spirit : 23mV/Pa
• Brauner Phantom V : 28mV/Pa

Comparaison du bruit propre avec les autres micros du studio:

• Aston Spirit : 14 dBA
• Brauner Phantom V : 11 dBA

Eclairage des paramètres, verrouillage des paramètres, boutons silencieux

L’indication des paramètres et leurs boutons sont sur la face avant du micro, le gros logo à l’arrière.
D’habitude le logo indique la face avant du micro; sur un AKG 414 les réglages sont sur la face arrière.

Les paramètres sélectionnés s’affichent lumineusement en blanc.
Chaque paramètre dispose d’un bouton dédié en dessous pour les faire défiler.
Le changement de paramètre est silencieux contrairement à la plupart des micros.

L’appui prolongé (plus de deux secondes) sur le bouton de directivité verrouille le micro sur les paramètres sélectionnés.

Pré-atténuation automatique, mémoire de clip

Lewitt a développé une fonction unique de commutation automatique du niveau de pré-atténuation.
Une fois engagée, le logo lumineux passe en rouge; si le niveau clippe dans le préampli du microphone, la pré-atténuation commute au niveau supérieur d’atténuation.
Cela prend une seconde pour que la commutation se fasse.
Le niveau de sortie du micro baisse d’autant.

Cette fonction est aussi présente sur le LCT 550.
Dans le test de ce micro, Sound on Sound dit ne jamais avoir réussi à atteindre un niveau qui fasse commuter l’atténuation.

Le micro garde en mémoire les clips audio (saturation du préampli du micro).
L’appui plus de deux secondes sur le bouton de commutation du coupe bas passe le micro en mode mémoire de clip.
Si des clips sont survenus, la LED de niveau de pré-atténuation clignote.

Absence de transformateur

Lewitt justifie l’absence de transformateur pour éviter la coloration du son ainsi que les interférences électromagnétiques.

Le LCT 640 TS

TS, abréviation pour Twin System.
Chaque capsule a sa sortie Audio, la capsule avant sur la prise XLR et l’arrière sur une mini XLR cachée sur le côté.
Pour rappel, il faut deux capsules pour assurer les directivités omni ou bidirectionnelle.

L’enregistrement des deux capsules simultanément permet de choisir la directivité en post-production à l’aide du plugin gratuit Polarizer de Lewitt.
Cela ouvre de nombreuses possibilité y compris l’enregistrement stéréo Mid-Side avec un seul micro en utilisant deux plugins Polarizer.

Le LCT 640 TS bénéficie d’une sensibilité largement augmentée par rapport au LCT 640 : 31,4 mv /Pa.
En revanche son niveau max est inférieur avec 134 dB SPL.

Les valeurs du filtre coupe bas ne sont pas tout à fait les mêmes avec : 40, 80 et 160 Hz.

Lewitt

Roman Perschon un ingénieur ayant travaillé chez AKG fonde la société Lewitt à la fin des années 2000′.
Il s’associe avec le chinois Ken Yang, propriétaire de plusieurs usines de fabrication de micros.

Si Lewitt est une marque autrichienne, ses micros sont fabriqués en Chine, sur un design autrichien .

Micros large membrane du studio

Liste des micros du studio ici.

Parmi les micros large membrane du studio les suivants sont à directivité variable :

• 1 Neumann U87 :omni, cardio, bi.
• 1 Brauner Phantom V : omni, cardio, bi.
• 2 Warm Audio WA-14 upgradés (capsule CK12, type 414EB) :omni, cardio, bi.
• 2 Sony C48 : omni, cardio, bi.
• 1 Apex 460 Oktavamod (lampe, modifié par Mickael Joly) : 9 directivités.
• 2 Aston Spirit (made in England) : omni, cardio, bi.

Ci dessous, vidéo du LCT 640 sur une guitare folk.